Monday 7 April 2014

19 - SINGAPORE, KUALA LUMPUR AND KOH TAO


Disclaimer - Cet article va être court, un peu comme ton service lifté. En compensation il n'y aura pas un mot d'Anglais (sinon je bois)


LE PAYS LE PLUS CHER DU MONDE   


Mon retour à la civilisation commença par Singapour. Je suis resté une semaine dans une grande colloc au 23ème étage avec une vue superbe sur le sud du centre-ville. Ce fut l'occasion de reprendre un peu le sport, jouer au rugby, bosser mon blog, manger occidental, boire du vin, me coucher tard et me lever tard. Un sacré changement après les quelques mois de disette.
“C'était bien la peine de te limiter dans tous les autres pays”
En effet, le plus gros inconvénient de Singapour est le coût de la vie : elle est ainsi devenue ville la plus chère du monde depuis peu (source et méthodologie bien entendu inconnues). Le gouvernement taxe tout ce qui bouge, à l'image d'un petit châton ayant perdu son logis. Aucun rapport, mais je n'avais pas encore de chat sur ce blog, et si tu veux faire du clic il faut des chats.


  
C'est trop mignon

Ainsi,
  • Posséder une voiture est hors de prix. Il faut tout d'abord obtenir un permis d'acquérir la voiture valable 10 ans. Ensuite, les taxes et les frais d'import font monter la sauce. A l'arrivée, on peut atteindre 75 000€ pour une peugeot 208 neuve. Après 10 ans il faudra demander une extension de permis, détruire ou bien exporter la voiture. Lots of fun.
  • L'alcool prend également 40% de taxes. Un bouteille de vin entrée de gamme coûte 10€ et une pinte dans un bar 8€
“Ca fait cher les deux verres quotidiens”, tu l'as dit bouffi
  • Le logement se négocie à 15 000€ le mètre carré en moyenne dans le centre !
  • Un plat + un verre au restaurant coûtent rarement moins de 30€
  • Un paquet de 50 couches vaut... non je plaisante j'en sais rien

Merci à Julien, à la colloc et à tous les gaulois pour leur accueil.


  
Vue du balcon - AG Gaulois



MOSQUEE LAND   


Après avoir repoussé de jour en jour mon départ, je me suis enfin décidé à reprendre la route vers Kuala Lumpur. Stan m'a généreusement accueilli dans son superbe appart, lui-aussi offrant une vue qui fait du bien au cerveau.


     
Stan et Anita

Il est bien difficile d'écrire sur la Malaisie vu que je n'y suis resté que 4 jours, et dans la capitale qui plus est.
“Ca s'écrit comment qui plus est?”, comme ça ne se prononce pas, Michel
Pour ce que j'en sais, le pays est musulman et les malaisiens sont d'origine malaise (peuple initial, pré-Malaisie actuelle), chinoise et indienne. Les expats blancs sont minoritaires, négligeables dirait mon prof de maths de seconde, celui qui faisait fantasmer les filles du troisième rang avec ses jeans trop serrés qui lui moulaient bien le paquet de feuilles doubles.
“Big up au lycée de l'hautil, ba kartié roprezante aiiihhhhh”, sisi la famille
Le pays est couvert de jungle, plantation de thé et de coco et possède un littoral très attrayant avec beaucoup de plages de type “paradisiaques”.

   Paradisiaque, adjectif : Qui évoque le paradis


Dans la capitale, le mix de cultures est très visible. Tout ce petit monde a l'air de vivre très bien ensemble si bien que l'on trouve côte-à-côte mosquées, temples hindous, temples bouddhistes et églises. Little India et Chinatown sont plus authentiques que ce que j'ai pu voir dans d'autres villes (je ne connais pas les US). Le ressenti général fait part belle à la tolérance, où chacun est libre de faire ce qu'il veut, consommer ce qu'il veut tant qu'il n'empiète pas sur la liberté de l'autre. Mais ce n'est qu'une impression car je n'ai pas essayé de manger du porc publiquement en piétinant une statue de Ganesh un jour de ramadan.

La ville ne comptant que la modique somme de 1,6 millions d'habitants, elle ne possède pas l'inertie d'une mégapole et respire encore la fougue de l'adolescent.
“maman pourquoi mon zizi il est tout dur?”, Kevin, 22 ans, n'a pas pu découvrir la vie sexuelle sur internet, sa mère ayant installé le contrôle parental NORTON FAMILY sur l'ordinateur multimédia du salon.
L'influence de l'Islam se ressent dans l'architecture et la présence de nombreuses mosquées. J'ai beaucoup aimé les constructions et j'ai atteint un nouveau record: 75 photos d'un seul et même bâtiment \o/\o/\o/\O/\o/\o/\o/.


     
Architecture à KL


Merci encore à Stan et Anita !


PLONGEE EN MILIEU INSUPPORTABLE CHEERS MATE   

“Si tu ne fais pas de plongée pendant ton tour du monde c'est que tu es encore plus débile que tu ne le parais”, prosti via message véhiculé par l'internet mobile, sept-2013
Qu'à celà ne tienne ! J'ai choisi Koh Tao au centre de la Thaïlande car l'île était réputée pour être le carrefour market de la plongée en Asie, mêlant bonnes installations, beaux sites, milieu préservé et prix très attrayants. J'y ai passé mes deux premiers niveaux de PADI. Pourtant, je ne m'attendais clairement pas à :


   1) DES AUSTRALIENS...

... qui viennent en masse, notamment juste avant la full-moon party sur l'île voisine. Ils y consomment dollars et alcool massivement, le plus souvent en couple - no worries mate. Le sourire est inexistant chez ces gens-là, sauf lorsqu'ils ont un verre à la main. A l'opposé le nichon qui déborde du soutif est obligatoire, de même que les lunettes de soleil en intérieur, la casquette pour dormir et les tatouages - pas de tatouage, pas de plage. Avec mon polo bleu ciel et mon torse roux non épilé j'étais clairement ringard. Bon OK, ils n'investissent pas toute l'île mais seulement les endroits "qui bougent". Malheureusement c'est là-même que se trouvent la plupart des écoles de plongées, dont celle que j'ai choisie.


   2) DES THAILANDAIS...

... pas aimables du tout. Ils ont rangé le sourire au placard. Carton rouge à tous ceux qui sont sympas. C'est le seul lieu en Thaïlande où cela existe. Franchement déprimant. Pour leur défense les touristes sont un poil scandaleux, même un moine tibétain aurait des envies de meurtre.


   3) TROUVER DES COPAINS...

... faire un apéro pinard sur la plage et parler rugby. Merci Bastien, Eva, Vincent, Brice et Agnès !


   4) AIMER AUTANT...

... la plongée. Parce qu'après tout je n'étais pas venu pour trier les lentilles. Eh bien il est assez bluffant de se sentir aussi léger, lent, maladroit, gluant, vulnérable, dans un fluide qu'on a pourtant l'habitude de cotoyer (notamment dans le pastis).


  


Dans le combo des activités aussi jouissives qu'un xiao long bao au Din Tai Fung de Causeway Bay :
  • Nager la tête complètement en bas
  • S'approcher à 2cm des coraux sans les toucher
  • Décoller du sol sans rien de plus qu'une inspiration puis "léviter"
  • Lever les yeux vers la surface depuis 15m de profondeur
  • Eteindre les lampes torches en plongée de nuit
  • Observer et progresser autour d'objets connus dont l'apparence est tordue par l'eau (épave de bateau, voitures, etc)
  • Emerger après une plongée longue, similaire au réveil après une bonne sieste crapuleuse
  • MAXI BESTOF BIGMAC : avoir la vue complètement obstruée par un banc de plusieurs milliers de barracudas, le voir s'ouvrir, passer lentement tel Moïse et attendre qu'il se referme à 1 mètre de soi

Grosse recommendation pour SCUBA JUNCTION sur Sairee Beach. Instructions par groupes de 4 personnes maximum alors que ça monte parfois à 8 dans d'autres écoles. Yann a été absolument excellent et rassurant par sa maîtrise technique. Conseillé !


Prochaine étape : Hong Kong Sevens !





1 comment:

  1. Pas de probleme de fuite d'eau dans le masque avec la barbe ?

    Et maintenant que tu te mets aux sports de nature faut que tu test le parapente !

    ReplyDelete