Je ne peux pas dire grand chose des Chiliens car je ne suis resté que 4 jours au pays. En tous cas, ils sont aimables, souriants et parlent rapidement en oubliant les "s".
"ela rend diffiile la compréhenhion de ertaines quetions"ALERTE STEREOTYPE : pour moi un Chilien est barbu et habillé comme un rockeur de type dur. Eh bien j'ai été un peu déçu, car certes il y a bien des métalleux à chaque coin de rue, il y a des gens normaux aussi. Côté barbies, les filles sont plutôt jolies(*) et moins roots que les Argentines ; leur visage est également plus doux. Cependant, n'ayant visité que quelques quartiers de la capitale, il est difficile de se faire une idée du pays, peut-être que les femmes mangent leurs enfants dans les villages de campagne.
(*) Opinion non contractuelle
Dans l'ensemble, la vie est nettement plus chère à Santiago que dans le reste de l'amérique latine : viande, boisson, pain et auberges. Le centre est pourvu de nombreux fast-food américains ou mexicains. Aucune spécialité culinaire locale ne m'a réellement sauté aux yeux, mais je n'ai pas beaucoup cherché.
Coffee choppe
La spécialité non culinaire (quoique) est le cafe con piernas - coffee and legs - café avec des jambes. Rien à voir avec la force du café, sa robe ou sa longueur en bouche, non. Le concept est ici de boire un cortado dans un bar-club et se faire servir par des hôtesses chaleureuses en bikini. Nous en avons testé trois pour vous, et la quantité de tissu est inversement proportionnelle à la qualité du grain."Merci mamie !", le petit Jordan vient d'avoir 14 ans et il est très heureux de boire du café comme les adultes. Bientôt il pourra même s'asseoir à la table des grands. Il se demande tout de même pourquoi sa grand-mère est en bikini à 9h30 en ce dimanche 1er décembre.Je n'ai malheureusement pas de photo à vous proposer mais les lecteurs de Hong Kong peuvent aisément imaginer l'ambiance tant elle est proche de celle du New Makati un dimanche après-midi.
Valparaiso
Valparaiso se situe à 4 heures de bus à l'ouest de Santiago, sur la côte pacifique. La ville est une petite merveille architecturale, notamment car ses bâtiments se veulent résolument différents les uns des autres : dessin, orientation, peinture, décoration. Les rues sont quant à elles tout sauf droites.Elle a joué un rôle commercial majeur à partir de 1850, se situant sur "la route" des bâteaux entre la pointe sud et le nord de l'Amérique.
“Un petit dernier pour la route !”, Patrick ne refuse jamais le verre de l'amitié. Il a de beaux jours devant lui au Rugby Olympique de Pantin
Info traffic fil rouge
C'est fini pour l'amérique latine ! Dans le bus pour l'aéroport je me rends compte que le dernier mois est passé à une vitesse digne d'un épisode de Dragon Ball. C'est une sensation étrange de quitter un continent pour en dévorer un autre : un peu triste tout de même, et excitant à la fois.Je garde en tous cas un excellent souvenir de ces trois premiers mois de voyage : des paysages certes magnifiques mais surtout un accueil digne d'une réception chez l'ambassadeur.
Satisfactions :
- Parler une autre langue : je ne compte plus le nombre de fois où j'ai quitté une boutique le sourire aux lèvres car j'avais réussi à me faire comprendre par la petite dame de derrière le comptoir.
- Voir la famille et les amis : le passage dans le Minas Gerais est de loin l'instant Nutella du voyage, et j'ai regreté de ne pas y être resté plus longtemps car le Nutella c'est quand même super bon. Sañ Paolo était au top également.
- Voir des belles choses : montagnes, villes,
filles,églises, déserts, ruines, alligators, nuques longues, etc. - Manger et boire bon : cochiñas, sateñas, empanadas,
blondasse,picanha, biffe de lomo, fejoada, pinard, cachaça, chocolat péruvien, etc.. La junk food latino c'est meilleur que les twix. - Grimper El Misti : 5800m, et vous n'avez pas fini d'en entendre parler.
Quelques réflexions qui n'engagent que moi et mes amis imaginaires :
L'apprentissage de l'espagnol me semble indispensable pour s'adapter et apprécier pleinement le voyage. Sans la possibilité d'échanger correctement avec les locaux, l'expérience en Amérique du sud est bien réduite (ctb) et conduit même certains voyageurs à ne pas disfrutar.
"Appel à témoins : vous avez voyagé en Amérique Latine et vous regrettez votre choix? Vous auriez préféré être enfermé à Alcatraz pendant 3 moins ? Si c'est votre cas n'hésitez pas à nous envoyer vos coordonnées sur papier libre [...]", merci Evelyne, *JINGLE*En comparaison, en Asie on utilise l'Anglais pour communiquer mais peu de locaux le maîtrisent réellement. Cela réduit énormément la tranche de population avec laquelle il est possible de partager des instants, poser des questions, s'amuser ou apprendre. Impossible de parler aux grands-pères, aux femmes enceintes ou atteintes de quintes de toux ou aux enfants. On passe clairement à côté de l'essentiel.
De plus, le simple fait d'essayer de parler leur langue plonge les locaux dans un état d'ouverture et de patience exacerbée (mot compte double). Alors pourquoi s'en priver ?
Par ailleurs, j'ai pu me rendre compte à quel point nous autres françois sommes beaucoup plus proches des latins que des anglais. Cela semble couler de source mais encore faut-il y réfléchir un peu. Ainsi j'ai relevé quelques habitudes ou traits de caractère que nous partageons avec les latinos mais pas toujours avec les anglo-saxons : le café en terrasse, l'accueil chaleureux à la limite du professionnel, les blagues, les danses de couple et le style vestimentaire... mais aussi le chaos ambiant des rues, le non respect des règles, les services un brun approximatifs et le retard... L'Amérique latine est plus proche de la maison qu'on ne le pense, notamment l'Argentine.
Attention, ces opinions sortent tout droit de mon cerveau. Et en général cela ne joue pas en leur faveur.
Statistiques amérique latine :
- Photos : 11 500 prises, 3100 conservées, 850 publiées
- Geocaches : 30 cherchés, 20 trouvés
- Bus : 40 trajets pour 230 heures
Castellano
Lamentablemente vivo mis ultimas horas en America del Sur. Voy a acordarme un viaje incredible : al comienco fue complicado de no poder hablar el idioma, despues un poco difficil con la altura, pero al final me encanto passear 3 meses en Brasil, Bolivia, Peru, Argentina y Chile.Ja puedo ver algunas satisfacciones :
- Hablo castellano basico y entiendo si la gente no habla demasiado rapido. A veces me preguntaron de que parte de Argentina fui, haha ! Mas, aunque busco todos mis palavras, ahora es menos cansador para mi de hablar español que ingles ! Que surpresa !
- Conozco mas de las culturas latinos : historia, gente, comida, occupaciones, etc.
- Estoy mas tranquiloque antes, puedo adaptar me a mas situaciones
Y tambien lo que puedo mejorar :
- Entender mas castellano, hablar mejor
- Escrivir correctamente : no conozco los accentes por ejemplo
- Descubrir mas, porque 3 meses no son sufficientes ! Pienso a un segundo viaje al continiento : no conozco el norte tan poco el sur. Espero hacer lo en 3 o 4 años, depende de mi trabajo probamente, y si no hago 5 niños
Creo que me gostaria vivir en Argentina o Chile. La vida no es tan differente de la nuestra en Europa. Un poco menos organisado, tan cafe, tan vino, mas caliente, mas tranquilo y mas carne. No se si podria vivir en Brasil, tengo que volver para ver mas.
Espero que vos gosta ler mis articles. Desde aqui voy a escrivir en Frances y Ingles, porque ningun habla espagnol en Oceania / Asia. Pero mi computador, telefono y mi cabeza continuaran estar en Español.
Gracias por ler me !
Chris eres el mejor!! Mucho ánimo y un fuerte abrazo!
ReplyDelete"Portete bien, lee la biblia, duerme en tu cama y no choleas mucho" de Pancho, nuestro nuevo amigo.
ReplyDeleteNB : cholear = avoir plusieurs filles dans son lit
José Delgado y Suzy Lafayette
"le petit Jordan vient d'avoir 14 ans et il est très heureux de boire du café comme les adultes. Bientôt il pourra même s'asseoir à la table des grands"
ReplyDeleteJe pense qu'il est temps d'arrêter de se cacher derrière des personnages inventés de toute pièce. Ce Jordan n'existe pas et tu le sais bien. Assume un peu ta part d'ombre.
Au fait pourquoi aroundthePOK ???
Tu le saurais si tu étais un frère digne de ce nom
DeleteTes statistiques sont aussi complètes que tes spécifications techniques, j'attends THE info (prononcer "zy info") sur le nombre de cols roulés présents en Amérique latine. Une présence ta moins de 2500m comptant double.
ReplyDeleteEh bien très peu, ils sont assez intelligents pour éviter
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