Les îles Fidji sont situées à 3 heures de vol au nord de la Nouvelle-Zélande. De passage à Kiwiland, c'était l'occasion d'y faire un saut d'une semaine.
“Un saut en hauteur ou un saut en longueur ?”, Loulou c'est pas drôleMes objectifs furent les suivants : me reposer après quelques semaines en Argentine à ne pas beaucoup dormir et boire beaucoup de vin, rattraper le retard sur mon blog, expérimenter un peu de vie locale et enfin jouer au rugby. Tous ont été atteints avec Brio, un ami, et sous contrôle d'Huissier, un collègue très ennuyeux.
Fiji est intégré au Commonwealth un peu avant 1900 mais en sort en 2009. Le drapeau comporte l'Union Jack sur fond bleu ciel et l'Anglais est une des langues officielles, avec le Fidjien. Le climat est tropical, les plages nombreuses et les habitants très souriants. Le pays produits de nombreux fruits et légumes mais importe plastique ou autres produits manufacturés, ce qui semble plomber un peu sa balance commerciale. Il vit essentiellement du tourisme.
Nadi, la deuxième plus grande ville, n'a pas beaucoup de charme. Ses quelques rues sont en effet remplies de rabatteurs qui t'envoient dans une des 12.000 boutiques
“Hello my friend, please have a look, no worries Fiji time”, stop, retour rapide, lecture.Les Fidjiens sont
Fiji time
Fiji time est un concept qui signifie qu'il n'y a pas d'heure, qu'il y a le temps et que ce n'est pas grave. Il s'applique partout et à tout moment. Ainsi, un bus est en retard => Hey man Fiji time. Un dîner prévu dans un restaurant fermé => Hey man Fiji time. Le concept d'organisation est un peu flou, ou en tout cas n'a pas la même définition. Deux bons points:- Fiji time correspond bien au retard français ou au chaos sud-américain, et pour les vacances c'est le top.
- Fiji time ne convient pas vraiment aux Anglais et Allemands, habitués à consommer du service ponctuel et efficace. Il est jouissif de les voir s'impatienter.
“The bus was supposed to pick us up at 7:30”, Tobias, ne comprenant pas pourquoi le chauffeur ne s'excuse pas d'arriver à 7h57.
L'archipel des Yasawas
Les Yasawas semblent avoir été créées dans l'unique but de produire des cartes postales. Pour y séjourner, on doit réserver quelques jours dans des resorts, sorte de club meds pour jeunes adultes friqués. Niveau fréquentation, les champions sont les européens de 18 à 30 ans ou les australiens en spring break (coupure post-lycée dédiée àLes plages sont divines et semblent sauvages, presque vierges. Les rives recellent de poissons colorés et coraux à explorer avec masque, tuba et si possible quatre sirènes à demi-nues.
“C'est normal les sirènes c'est toujours à demi-nu, à cause de leur nageoire”, Tobias n'a pas non plus le sens de l'humour.Les marches au lever ou coucher de soleil sont fabuleuses et les siestes de 2 heures sur le grand hamac, bercées par le seul son des vagues et des oiseaux, valent tout l'or
Sourire, Bula, Méthodisme et Kava
Mais le vrai plaisir aux Yasawas est sa population - et je suppose que la suite s'applique aux autres îles. Les fidjiens ont redéfini le concept d'accueil et sont plus souriants que le Joker lui-même. Ils combinent leur sourire au mot “Bula” qu'ils utilisent à outrance (bonjour / salutations en fidjien). Effet positif immédiat sur le moral !Par ailleurs, dès lors que l'on s'intéresse à un peu plus que le menu du dîner, les Fidjiens s'ouvrent et sont d'une générosité qui ferait pâlir un fermier du Gers. Ainsi, on apprend que la vie dans les îles est organisée autour de villages bien à l'écart des touristes. Sans ce contact plus proche avec la population, le séjour dans les pensions pour adultes manquent clairement d'authenticité et de spontanéité.
Nous avons pu assister à une messe chrétienne méthodiste dans un village sur Waya Lailai. Les chants sont forts et émouvants, les voix très graves d'hommes répondent aux hautes notes des femmes. Tout ceci dans une ambiance détendue et une hospitalité à toute épreuve. Un beau moment !
Une spécialité Fidjienne est le kava, sorte de racine qu'ils moulent et mélangent à de l'eau pour donner un remède hallucinogène du même nom. C'est un évènement social quasi-quotidien, les hommes se réunissent, discutent et en consomment parfois plusieurs litres pendant une partie de la nuit. Cela pose certainement quelques problèmes d'ordres sanitaire et familial.
Pour finir, à force de fourrer mon nez un peu partout, j'ai rencontré une équipe de rugby qui m'a appris qu'un tournoi avait lieu sur deux jours. C'était l'occasion tant attendue !
Rugby Sevens
Le "Sevens" est du rugby avec 7 joueurs pour chaque équipe au lieu de 15 habituellement. Le style de jeu est bien différent car il y a plus d'espace, le terrain restant le même qu'à 15. Les Fidjiens sont les champions du Sevens et j'ai clairement pu voir pourquoi :- Ils sont bâtis comme des spartiates
- Dès l'âge de 3 ans, les gamins ont un ballon entre les mains
- Des parties de touch (rugby sans plaquage) s'improvisent à tout moment. Sors un ballon et 10 locaux débarquent dans la minute pour tâter le cuir
- Moins de tactique et plus de fun, tout se fait au feeling
- Ils sont bâtis comme des forgerons
C'était un superbe séjour aux Fidjis, mais un séjour très cher comparé au reste de mon voyage. Pour cette raison, je ne sais pas si je le referais si je pouvais revenir en arrière. J'ai aussi regretté ne pas avoir passé plus de temps dans un village, mais je ne m'étais pas renseigné avant de réserver.
“Je te l'avais dit”, toute femme de 7 à 97 ans à son mari / frère / amiTout de même, jouer au touch aux Fidjis c'est la classe.
Prochaine étape : Kiwiland
English
Fiji is the country of Rugby Sevens. It was mainly for this reason that I decided to throw an eye over there, more than for its beautiful beaches. However I must say that the landscape is stunning and I was happy to relax in a hammock under coconut trees!I first made a stop in Nadi, in Wailoaloa area, where you can find a lot of backpackers lodges. I strongly recommend staying at Bluewater lodge, family-owned house with a calm terrasse and a home-feeling. Huge difference compared to the other big hostels full of younger people (Smugglers for example).
I then moved to the Yasawa Islands. Over there it is like paradise. However you can't just take the ferry and plant your tent on one of the islands : you have to book in advance in one of the 10+ resorts. So I called and booked on Nacula island (Nabua lodge), Barefoot island and Wayalailai island.
The first lodge had almost no one in the cottages, so it was indeed like heaven. I went snorkelling in beautiful waters and could see lots and lots of fishes and corals. We also saw a snake (!), a Laticauda colubrina to be exact. I freaked out and went away quickly, and I was right as we learned later that it was venomous (but not aggressive.. anyway I don't taste good).
I then moved to Barefoot island, where I had a good time with the staff and other tourists. I felt like in a camping in south of France. We had crab races where French runner almost made it for the first place. He eventually failed waking up for the last rounds, too much wine & cheese probably. We played Fiji-vs-Restoftheworld volleyball games and coconut hunting : 1- look down, 2- pick up a coconut, 3- ask a local to open it.
We also had the chance to meet locals and play a few games of touch at a 2-day rugby tournament on Naviti island. The guys are strong, clearly, but could not match my French Flair.
The last but not least island was Wayalailai. It is my favorite as the village was right next to the resort. Not too crowded, I enjoyed hammock testing as well as rugby on generator-powered TV with locals. We indeed had a full night watching the second day of Dubai Sevens. Every single Fidjian knows the name of all the players. Night ended with Fiji winning against South Africa while we enjoyed sun rising over the island. MAGIC.
Next step will be Kiwiland!
T'es clairement le plus gaillard de l'équipe !
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